
"La guerre, c'est la folie, la folie complète, sauf que cette folie est organisée. C'est la contradiction. Maintenant, la folie combat la folie. Lorsqu'il y a une loi, la loi est hypocrite: ça n'existe pas, la loi! (...) La seule loi qu'on ait, c'est sa propre loi, dans n'importe quelle armée. S'il tire, vous tirez. Si vous ne voulez pas tirer, vous ne tirez pas. C'est la seule chose que vous pouvez faire. Quand vous voyez un ennemi à cinquante mètres, en train de pisser, c'est à vous de décider et à personne d'autre. Il n'y a pas de loi selon laquelle on ne tire pas sur un homme en train d'uriner. Il n'y en a pas. Cette balle, faisant sa trajectoire dans l'air, n'a aucune conscience de stopper un pipi. Tout ça c'est rapide. Vous tuez pour survivre, mais quand vous tuez des civils, ce n'est pas une garantie de survie. Donc vous ne les tuez pas. Quand un homme devient fou, assez fou pour tuer des civils, il a sa propre loi, mais elle est mauvaise. C'est l'autre qui a raison."
Samuel Fuller, (Cinéaste, scénariste, journaliste, écrivain et ancien combattant).
"Il était une fois Samuel Fuller, Entretiens avec Jean Narboni et Noël Simsolo". Ramsay Poche Cinéma.
A propos du terrorisme:
"L'ampleur de la destruction dans une vision confuse et les conséquences de l'explosion donnent l'impression d'être un peu hors du propos. Le propos étant la bombe elle-même, son emplacement, sa mise à feu, voila le propos. Pas Brigid détruite au-delà de toute identification possible, pas la force de l'explosion envoyant les trente étudiants les plus proches de la voiture valser à dix ou douze mètres en l'air, pas les cinq étudiants tués sur le coup, deux d'entre eux par les éclats de métal projetés jusque dans le jardin et encastrés dans leur poitrine, pas l'autre morceau de la voiture qui au cours de son vole, a sectionné un bras, pas les trois étudiants qui ont été immédiatement aveuglés. Ce ne sont pas les jambes déchiquetées, les crânes défoncés, les gens saignés à mort en quelques minutes. L'asphalte arraché, les arbres calcinés, les bancs couverts de chair sanguinolente et en partie brûlée, tout ça n'a plus d'importance. Ce dont il est vraiment question, c'est: la volonté qu'il a fallu pour accomplir cette devastation et non le résultat, parce que le résultat, ce n'est que de la décoration."
Bret Easton Ellis, (brillant poseur américain).
"Glamorama", 10/18, domaine étranger.
A propos des Bonobos:
"On le sait plus proche de l'être humain que le chimpanzé commun, mais il se distingue par son organisation sociétale basée sur la conciliation plutôt que sur la domination. Les relations entre individus fonctionnent sur un mode égalitaire. Les conflits sont gérés de manière essentiellement non violente, où le sexe intervient comme une alternative à l'agressivité. Ainsi, il est courant qu'un membre du groupe pratique des actes sexuels dans le but de plaire à un autre membre ou pour réduire les tensions sociales (par exemple, un individu subordonné peut utiliser des actes sexuels pour calmer un autre individu plus fort ou plus agressif). Plus encore, la fréquence des rapports est pratiquement exceptionnelle dans le règne animal, et supérieure à celle de tous les primates. Pourtant, la femelle met un petit au monde environ tous les cinq ans, comme les chimpanzés.
La variété des pratiques est également surprenante puisqu'on peut y observer couramment des cas de sexualité orale, d'homosexualité, etc., ce qui permet de jeter un doute raisonnable sur le qualificatif de contraire à la nature qui est parfois appliqué à ces pratiques chez l'homme. Notons aussi qu'il s'agit du seul animal avec l'homme à pratiquer le coït ventro-ventral.
La société bonobo est interpellante car elle met à mal le mythe du grand singe tueur. En cela, elle dérange la théorie de l'évolution du modèle chimpanzé centré sur la domination masculine, la guerre, la chasse, l'emploi des outils."
Wikipédia.
Il ne reste qu'entre 10 000 et 25 000 Bonobos, l'Humain lui est en bonne santé avec ses 6 milliards 500 000 individus.
Why can't we be friends - War
Bonobo - M.
Jaures - Jacques Brel
La variété des pratiques est également surprenante puisqu'on peut y observer couramment des cas de sexualité orale, d'homosexualité, etc., ce qui permet de jeter un doute raisonnable sur le qualificatif de contraire à la nature qui est parfois appliqué à ces pratiques chez l'homme. Notons aussi qu'il s'agit du seul animal avec l'homme à pratiquer le coït ventro-ventral.
La société bonobo est interpellante car elle met à mal le mythe du grand singe tueur. En cela, elle dérange la théorie de l'évolution du modèle chimpanzé centré sur la domination masculine, la guerre, la chasse, l'emploi des outils."
Wikipédia.
Il ne reste qu'entre 10 000 et 25 000 Bonobos, l'Humain lui est en bonne santé avec ses 6 milliards 500 000 individus.
Why can't we be friends - War
Bonobo - M.
Jaures - Jacques Brel