22.7.07

Caught by the fuzz

Josiane est à l'hôpital, raconte Marie, assise sur un tabouret en plastique. L'hôtel Dieu. La dame qui était à terre est à 8 mois et deux semaines de grossesse ! Elle était là, couchée dans l'eau. Presque nue corps ! C'était affreux. On sait que c'est interdit de vendre dans la rue. Mais c'est pas comme ça qu'on interpelle les gens ! On vend des fruits, des légumes, c'est pas de la drogue, c'est pas de la contrefaçon. On vend des produits vivriers, qui sont dédouanés à Roissy. C'est la population africaine qui mange, c'est notre nourriture ! On mange ça. Ca vient du Cameroun. Nous sommes tous des Camerounais. On ne gêne personne ! »."

ça se passe comme ça à Château-Rouge.

Le premier facteur d'insécurité est le travail d'une partie de la police. Une formation policière bâclée institutionnalisée doublée de directives et d'articles de lois mis en place pour servir la politique médiatique de notre ancien ministre de l'intérieur mais très cher président. Les habitants du quartier n'ont pas a attendre 5 ans pour juger la pertinence de la politique de Nicolas Sarkozy en matière de sécurité. Ils la vivent au quotidien et le moins que l'on puisse dire, c'est que sa politique est désastreuse, surtout pour l'image de la police comme fonctionnaires de l'ordre public. Et ce n'est que le début.

ici et vous pourrez lire deux excellents articles sur les derniers dérapages violents des forces de l'ordre juste en bas de chez moi. Ne pas oublier de visionner les vidéos.

Dans le même temps le même homme irresponsable s'obstine à vouloir réduire au silence les sages qui calmement démontrent que la police historiquement n'a que rarement payée pour ses crimes.

"Soutien au groupe de rap La Rumeur | Pétition

Nous artistes, intellectuels, et citoyens, nous déclarons solidaires du groupe de rap La Rumeur, poursuivi avec acharnement et malgré deux relaxes, depuis cinq ans par le ministère de l’intérieur pour avoir publié un texte mettant en cause les violences policières depuis plusieurs décennies en France.

Nous le faisons au nom du principe fondamental de la liberté d’expression. Mais aussi parce que nous estimons qu’il est urgent que s’ouvre enfin un débat sans tabou sur les pages sombres de l’histoire de la police française.

La justice doit reconnaître qu’il n’est pas diffamatoire de revenir sur les massacres d’octobre 1961, de Charonne, ou les bavures commises depuis les années 80.

Signer l’appel "