Simple piqûre de rappel au moment où les médias et la presses sont de plus en plus agressifs contre les manifestants. Simple piqûre de rappel au moment où je crains la fracture entre les syndicats (très médiatisés mais minoritaires dans le mouvement social) et le reste des manifestants (majoritaires mais souvent absent du débat "médiatique"). Même si je me méfie de la gestion de la contestation du libéralisme par les médias, il est important que le raz marée contestataire qui s'exprime dans la rue soit repris par les médias dominants. 3, 4, 5 voir 10 millions de personnes dans la rue n'aura jamais aucun sens si les caméras ne sont pas braquées sur elles. Sauf si, bien sur, les 10 millions de personnes fracassent en choeur et dans la joie: Banques, McDonald, Gap et autre saloperie.... mais bon là c'est de l'ordre du fantasme.
Mythologies Texte de 1957 : autant dire il y a une éternité quoi. Et d'une modernité toujours troublante (et c'est pas un marxiste pur et dur qui t'écris là).
Bon laches pas la musique pour autant Anonyme, il ya du rock tendance MC5 à écouter (tu connais l'adresse).
J'applaudis des mains, des pieds, je crie "hourrah" et je m'incline en signe de reconnaissance. Merci pour ce texte - brillant, nécessaire - que j'ignorai.
bin, je vais le tirer pour le coller partout et en particulier sur la gueule du réac de base qui m'a argué, sans rire, "qu'après 30 ans avec les socialistes au pouvoir (sic), c'est la merde grave". . Comme j'avais 3 verres de Pouilly fumé dans le pif,(excellent au demeurant!) je lui ai répondu d'aller voir sa mère...encore un dimanche de foutu...
Les médias enterrent le mouvement social, demain sans doute auront lieu les dernieres manifs "médiatisées". A Paris, les intermittents, les sans papiers, les chomeurs, les étudiants, des profs et lycéens sont toujours autant motivés pour foutre la pagaille festive dans les rues. Je me demande combien de temps ils vont tous resister sans être médiatisés? Pour l'instant les syndicats de salariés semblent ne pas lacher l'affaire au moins sur le CNE... Mais bon les syndicats centristes commencent à lacher du mou... On verra, on verra...
Bonne manif Changaili !
Ps: trés bonne initiative d'imprimer le texte de Barthes.
Salut mec, non seulement je suis très bien placé pour comprendre ta colère, mais je la soutiens, j'ai perdu 6 jours de salaire pour ces blaireaux !!! Ceci dit on n’est pas obligé de s'insulter entre nous, c'est très con ce que tu as dit chez somecliche ! Les médias je m'en tape grave... La réalité c'est ce que je vois et entends, pas ce que disent les médias, mais pas non plus ce que peuvent croire quelques utopistes. La France de 14 à 99 ans est réactionnaire, violente, stupide, dans les cité on est avide de Ferrari et de putes, pas de partage et de solidarité, les étudiants sont plus proche des CRS que des grands révolutionnaires l'administration étant leur unique et suprême idéal et ce n'est pas ce qui vient de se passer qui sonne les prémices du "grand soir", désolé de te l'apprendre !
On ne tardera pas à retrouver tous ces gens premiers au concours de l'administration pénitentiaire... Bon ceci dit, je repasserai sur ton blog qui est, pour le moins intéressant ;-)
"Colère" c'est bien l'mot. Je ne dirais pas que mes propos étaient "très" cons, je dirais juste "cons". Mais ensuite j'allais beaucoup mieux et c'est ça l'important.
Par contre, je pense que tu ne comprends pas l'angoisse des manifestants qui ont un appétit de consommateur gargantuesque mais n'ont aucun moyen de l'assouvir. Le fonctionnariat pour certain peut permettre d'assouvir cet appétit et je le comprend tout à fait.
Personnellement je n'ai rien perdu dans ma mobilisation pas même mon salaire, puisque je n'en ai pas et la précarité cela me connaît.
J'ai un peu fais le tour de la mobilisation, de ags et des différents "révoltés"... il y effectivement certain qui semblent plus proches des CRS que des grands révolutionnaires. D'ailleurs il n'y a pas de révolutionnaires ni des théoriciens de nouvelles utopies ou d'autres modes de sociétés économiques et sociales. Par contre il y a énormément de personnes qui ne supportent plus de trimer, de travailler de subir des stages sans jamais (ou rarement) être payé. Lorsqu'on leurs proposent des contrats qui pourraient les angoisser encore plus, bin c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la révolte s'exprime.
Beaucoup ne se font vraiment aucunes illusions mais s'organisent pourtant, réfléchissent et travaillent à construire des solutions pour rendre le libéralisme plus humain et plus porté sur le social.
D'autre se disent qu'ils n'ont plus rien a perdre ou tout a gagner dans ce genre de situation. Ils sont adeptes du capitalisme sauvage ou du CQFD, ça ne débouche dans les deux cas sur pas grand chose.
Les premiers volent et cassent pour se faire du fric à court terme(les tits cons a casquette), les second cassent sans trop savoir ce qu'ils voudraient construire à la place(les "totos" de l'EHESS).
Je m'attends pas du tout à un grand soir mais je me méfies des intrigues conscientes ou non d'organismes sociaux ou de certaines institutions républicaines. Pour ces dernières leurs liens avec les médias peuvent me rendre légèrement en colère surtout quand les phrases toutes faites se retrouvent dans la bouche des téléspectateurs ou auditeurs.
Sinon, je ne te suis pas sur la piste des généralités "la France de 14 à 99 ans est comme ci, est comme ça".... Je te le dis plus facilement que je suis moi même tout aussi capable de m'abaisser à ce genre de choses. ça doit être humain.
merci pour tes commentaires.
Au plaisir de te lire sur les barricades ou ailleurs.
Je sais tout ça... Tant que l'on pensera que la consommation est un but en soit, toutes les révoltes en arriveront libéralisme... Et le liberalisme ne peut en aucun cas être humain... On aura jamais le beurre et l'argent du beurre... Le pire est à venir !
Ce qu'il y a d'intéressant dans le mouvement social actuel (qui n'apprécie pas qu'on l'enterre de son vivant) c'est que la révolte s'exprime contre le libéralisme en général et non contre deux contrats qui s'ajoutent aux centaines de contrats déjà existant. Il n'y a pas certes encore une volonté de connaître autre chose que le capitalisme (sauf à l'extrême gauche et chez les anars, mais ce sont la minorité), mais un début de réflexion pour empêcher ce système inhumain de broyer tout sur son passage. Et il ce passe quelque chose que l'on avait pas vu depuis longtemps (95?) c'est la convergence des luttes ce qui nourrie les réflexions des ags où l'on trouve chômeurs, étudiants, lycéens, retraités, salariés, de rares jeunes de cités et des syndicalistes plus ou moins arrivistes dont on peut se méfier. L'organisation du mouvement social n'est pas né de façon miraculeuse, mais perpetue une façon de lutter qui a sans doute son origine dans les montagnes du Chiapas et les forums sociaux de Seattle à Gênes en passant par Porto Allègre. Je pense que ce qu'il se passe actuellement va marquer les esprits et va permettre dans le futur de voir émerger des révoltes bien plus efficace face au libéralisme.
Si le pire est à venir, les révoltes qui s'exprimeront seront à la hauteur j'en suis persuadé. Et si j'étais le patron de Mcdo je pense alors que je songerais à fermer tout mes restos.
13 commentaires:
Je ne me souvenais pas de ce texte des Mythologies...Merci de me l'avoir rappelé...
Simple piqûre de rappel au moment où les médias et la presses sont de plus en plus agressifs contre les manifestants. Simple piqûre de rappel au moment où je crains la fracture entre les syndicats (très médiatisés mais minoritaires dans le mouvement social) et le reste des manifestants (majoritaires mais souvent absent du débat "médiatique").
Même si je me méfie de la gestion de la contestation du libéralisme par les médias, il est important que le raz marée contestataire qui s'exprime dans la rue soit repris par les médias dominants.
3, 4, 5 voir 10 millions de personnes dans la rue n'aura jamais aucun sens si les caméras ne sont pas braquées sur elles.
Sauf si, bien sur, les 10 millions de personnes fracassent en choeur et dans la joie: Banques, McDonald, Gap et autre saloperie.... mais bon là c'est de l'ordre du fantasme.
Mythologies
Texte de 1957 : autant dire il y a une éternité quoi. Et d'une modernité toujours troublante (et c'est pas un marxiste pur et dur qui t'écris là).
Bon laches pas la musique pour autant Anonyme, il ya du rock tendance MC5 à écouter (tu connais l'adresse).
Read you soon friend !
J'abandonne pas la musique bien au contraire. ( et c'est pas du tout un marxiste pur et dur qui t'écris là.)
J'applaudis des mains, des pieds, je crie "hourrah" et je m'incline en signe de reconnaissance. Merci pour ce texte - brillant, nécessaire - que j'ignorai.
bin, je vais le tirer pour le coller partout et en particulier sur la gueule du réac de base qui m'a argué, sans rire, "qu'après 30 ans avec les socialistes au pouvoir (sic), c'est la merde grave". . Comme j'avais 3 verres de Pouilly fumé dans le pif,(excellent au demeurant!) je lui ai répondu d'aller voir sa mère...encore un dimanche de foutu...
Les médias enterrent le mouvement social, demain sans doute auront lieu les dernieres manifs "médiatisées". A Paris, les intermittents, les sans papiers, les chomeurs, les étudiants, des profs et lycéens sont toujours autant motivés pour foutre la pagaille festive dans les rues.
Je me demande combien de temps ils vont tous resister sans être médiatisés?
Pour l'instant les syndicats de salariés semblent ne pas lacher l'affaire au moins sur le CNE... Mais bon les syndicats centristes commencent à lacher du mou... On verra, on verra...
Bonne manif Changaili !
Ps: trés bonne initiative d'imprimer le texte de Barthes.
Salut mec, non seulement je suis très bien placé pour comprendre ta colère, mais je la soutiens, j'ai perdu 6 jours de salaire pour ces blaireaux !!! Ceci dit on n’est pas obligé de s'insulter entre nous, c'est très con ce que tu as dit chez somecliche ! Les médias je m'en tape grave... La réalité c'est ce que je vois et entends, pas ce que disent les médias, mais pas non plus ce que peuvent croire quelques utopistes. La France de 14 à 99 ans est réactionnaire, violente, stupide, dans les cité on est avide de Ferrari et de putes, pas de partage et de solidarité, les étudiants sont plus proche des CRS que des grands révolutionnaires l'administration étant leur unique et suprême idéal et ce n'est pas ce qui vient de se passer qui sonne les prémices du "grand soir", désolé de te l'apprendre !
On ne tardera pas à retrouver tous ces gens premiers au concours de l'administration pénitentiaire... Bon ceci dit, je repasserai sur ton blog qui est, pour le moins intéressant ;-)
"Colère" c'est bien l'mot. Je ne dirais pas que mes propos étaient "très" cons, je dirais juste "cons".
Mais ensuite j'allais beaucoup mieux et c'est ça l'important.
Par contre, je pense que tu ne comprends pas l'angoisse des manifestants qui ont un appétit de consommateur gargantuesque mais n'ont aucun moyen de l'assouvir. Le fonctionnariat pour certain peut permettre d'assouvir cet appétit et je le comprend tout à fait.
Personnellement je n'ai rien perdu dans ma mobilisation pas même mon salaire, puisque je n'en ai pas et la précarité cela me connaît.
J'ai un peu fais le tour de la mobilisation, de ags et des différents "révoltés"...
il y effectivement certain qui semblent plus proches des CRS que des grands révolutionnaires. D'ailleurs il n'y a pas de révolutionnaires ni des théoriciens de nouvelles utopies ou d'autres modes de sociétés économiques et sociales.
Par contre il y a énormément de personnes qui ne supportent plus de trimer, de travailler de subir des stages sans jamais (ou rarement) être payé.
Lorsqu'on leurs proposent des contrats qui pourraient les angoisser encore plus, bin c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, la révolte s'exprime.
Beaucoup ne se font vraiment aucunes illusions mais s'organisent pourtant, réfléchissent et travaillent à construire des solutions pour rendre le libéralisme plus humain et plus porté sur le social.
D'autre se disent qu'ils n'ont plus rien a perdre ou tout a gagner dans ce genre de situation. Ils sont adeptes du capitalisme sauvage ou du CQFD, ça ne débouche dans les deux cas sur pas grand chose.
Les premiers volent et cassent pour se faire du fric à court terme(les tits cons a casquette), les second cassent sans trop savoir ce qu'ils voudraient construire à la place(les "totos" de l'EHESS).
Je m'attends pas du tout à un grand soir mais je me méfies des intrigues conscientes ou non d'organismes sociaux ou de certaines institutions républicaines. Pour ces dernières leurs liens avec les médias peuvent me rendre légèrement en colère surtout quand les phrases toutes faites se retrouvent dans la bouche des téléspectateurs ou auditeurs.
Sinon, je ne te suis pas sur la piste des généralités "la France de 14 à 99 ans est comme ci, est comme ça".... Je te le dis plus facilement que je suis moi même tout aussi capable de m'abaisser à ce genre de choses. ça doit être humain.
merci pour tes commentaires.
Au plaisir de te lire sur les barricades ou ailleurs.
Heu je crois que c'est tout...
Je sais tout ça... Tant que l'on pensera que la consommation est un but en soit, toutes les révoltes en arriveront libéralisme... Et le liberalisme ne peut en aucun cas être humain... On aura jamais le beurre et l'argent du beurre... Le pire est à venir !
en arriveront au libéralisme... Pardon !
Ce qu'il y a d'intéressant dans le mouvement social actuel (qui n'apprécie pas qu'on l'enterre de son vivant) c'est que la révolte s'exprime contre le libéralisme en général et non contre deux contrats qui s'ajoutent aux centaines de contrats déjà existant. Il n'y a pas certes encore une volonté de connaître autre chose que le capitalisme (sauf à l'extrême gauche et chez les anars, mais ce sont la minorité), mais un début de réflexion pour empêcher ce système inhumain de broyer tout sur son passage. Et il ce passe quelque chose que l'on avait pas vu depuis longtemps (95?) c'est la convergence des luttes ce qui nourrie les réflexions des ags où l'on trouve chômeurs, étudiants, lycéens, retraités, salariés, de rares jeunes de cités et des syndicalistes plus ou moins arrivistes dont on peut se méfier. L'organisation du mouvement social n'est pas né de façon miraculeuse, mais perpetue une façon de lutter qui a sans doute son origine dans les montagnes du Chiapas et les forums sociaux de Seattle à Gênes en passant par Porto Allègre. Je pense que ce qu'il se passe actuellement va marquer les esprits et va permettre dans le futur de voir émerger des révoltes bien plus efficace face au libéralisme.
Si le pire est à venir, les révoltes qui s'exprimeront seront à la hauteur j'en suis persuadé. Et si j'étais le patron de Mcdo je pense alors que je songerais à fermer tout mes restos.
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